Le Canal Lachine prend son Envol

Le Canal Lachine prend son Envol

vendredi 16 juillet 2010

Activité de nettoyage des berges le samedi 24 juillet

Bien que le mois de juillet soit pour beaucoup le temps des vacances estivales, Le Canal Lachine prend son envol poursuit ses activités le long du canal puisque celui-ci n'est jamais en vacances! Au contraire, c'est à la période estivale que la plus grande quantité de déchets s'amassent dans le canal et sur ses berges.

C'est ainsi que nous vous invitons à vous joindre à notre groupe lors de notre prochaine activité de nettoyage des berges le samedi 24 juillet prochain, de 9h à 12h. Nous concentrerons nos efforts sur l’extrémité est du canal de Lachine, soit sur la berge sud entre l’écluse Saint-Gabriel et le bassin Peel. Ce tronçon est particulièrement affecté par l’accumulation des déchets dû à son accessibilité aux usagers du parc ainsi qu’à sa position en aval, soit où tous les déchets aboutissent, au fil des eaux.

Le point de rencontre est le suivant: Écluse Saint-Gabriel (plus précisément, à l’intersection de la piste cyclable et de la rue Des Seigneurs, du côté de la rue du Canal), à 9h00

Carte de localisation : http://maps.google.ca/maps?q=Canal+de+Lachine,+Montr%C3%A9al,+Communaut%C3%A9-Urbaine-de-Montr%C3%A9al,+Qu%C3%A9bec+H4C&ie=UTF8&hq=&hnear=Canal+de+Lachine&gl=ca&ei=Txk_TO6UKMOblgf8x6CoBw&ved=0CBwQ8gEwAA&hl=fr&cd=1&geocode=FSvEtQIdCw6d-w&split=0&sll=49.891235,-97.15369&sspn=16.71875,56.536561&ll=45.485286,-73.565899&spn=0.001247,0.003862&t=h&z=19

Petits et grands sont les bienvenus et l'aide de tous est appréciée, même si vous ne pouvez venir que pour une heure! Si vous venez, s’il-vous-plaît nous le confirmer par courriel ou téléphone pour que nous puissions prévoir le matériel nécessaire.

À ceux et celles qui profiteront des semaines de la construction pour quitter Montréal, nous vous souhaitons de belles aventures!

Crédit photo: Parcs Canada / P.-É. Cadorette / 2002

mercredi 14 juillet 2010

Ces «chers» sacs de plastique…

Les sacs de plastique sont très présents dans nos vies : nous nous en servons pour faire nos emplettes, pour apporter nos lunchs au travail, en guise de poubelle, etc. Toutefois, les sacs sont aussi très présents dans l’environnement et ce, avec des répercussions dévastatrices. Au Québec seulement, Recyc-Québec estime qu’environ 2 milliards de sacs de plastique sont distribués annuellement.

Des répercussions dans l’environnement

Les sacs de plastique commencent à polluer dès leur production puisqu'ils sont faits à partir de polyéthylène, un produit dérivé du pétrole. Les transformations faites dans les raffineries rejettent du CO2 et les usines de production de sacs nécessitent d'être alimentés en énergie, ainsi que les véhicules qui assurent la distribution des sacs un peu partout dans le monde.

Une fois utilisés, ils sont parfois recyclés, ce qui reste une meilleure option que le dépotoir. Il n’en est pas moins que «le recyclage du polyéthylène (PE) reste restreint : la relation entre le poids et le volume du PE rendent la collecte difficile et le transport coûteux; les sacs ont souvent des traces d’autres matériaux qui ont un effet négatif sur la qualité du recyclé, et il existe plusieurs sortes de PE dans le marché, ce qui rend leur séparation difficile».

Malheureusement, la plupart du temps, les sacs de plastique se retrouvent dans les dépotoirs ou dans l’environnement où ils prennent 400 ans à se décomposer. En se décomposant, leurs particules toxiques infiltrent la terre, les cours d’eau et les nappes phréatiques.

Dans l’eau, le PE attire les particules toxiques hydrophobes comme le PCB et le DDT (contaminants toxiques bioaccumulables et persistants). De plus, d’après « Nettoyons la terre », un million d’oiseaux de mer, 100 000 mammifères marins et d’innombrables poissons par an mourraient par asphyxie ou empoissonnement à la suite de l’ingestion de sacs de plastique qu’ils confondent entre autres avec des méduses et d’autres aliments. Pire encore, suite à leur mort, leurs carcasses se décomposent mais le plastique qu’ils ont ingéré est toujours intact et continue de causer la mort d’autres animaux.

Conséquences socio-économiques

La lenteur de la décomposition des sacs de plastique fait en sorte que les dépotoirs se remplissent plus vite; les systèmes de drainage peuvent aussi en être bloqués, causant des débordements de lixivia ("jus de poubelles", liquide hautement toxique) lors de chutes de pluie importantes.

La pollution visuelle affecte la qualité de vie des citoyens ainsi que l’image que les touristes se font d’un lieu. Les municipalités doivent aussi faire les frais associés au nettoyage des espaces publics; c’est ainsi que la ville de Leaf Rapids, au Manitoba, est la première ville en Amérique du Nord à avoir interdit la distribution de sacs en plastique. De nombreux autres villes et pays à travers le monde sont passés à l’action en interdisant la distribution de sacs de plastiques dans les commerces :

  • Le 1er juin 2008, la Chine interdisant la distribution des sacs de plastique les plus minces et imposait une taxe sur les autres types.
  • Taiwan taxe les sacs de plastique, tous types confondus.
  • Les villes de Dhaka, Bangladesh et Mumbai, en Inde, les ont interdits afin de prévenir des inondations dues aux systèmes de drainage bloqués durant la mousson.
  • Les sacs de plastique minces sont bannis depuis 2003 en Afrique du sud, où on les avait autrefois surnommés "fleurs nationales"; les plus épais sont taxés.
  • L’Érythrée, le Kenya, la Somalie, l’Ouganda et le Rwanda ont imposé des mesures similaires.
  • En 1994, le Danemark a imposé une taxe de 22DK (4.50$) pour chaque kilo de sacs en plastique distribué par les magasins. Cette taxe est payée par les consommateurs de façon indirecte.
  • En 2002, l’Irlande a imposé une taxe de 15 cents d’euro sur chaque sac en plastique distribué dans les magasins. Le prix est payé par l’acheteur. Le nombre de sacs distribués a été réduit de 90%, et le gouvernement a obtenu des revenus de plusieurs millions d’euros par an qui sont destinés à financer plusieurs projets environnementaux.
  • Le 1 janvier 2008, Huntington est devenue la première ville québécoise à interdire leur utilisation.

Alternatives

Bien que les sacs de plastique puissent nous sembler indispensables, il est urgent que nous modifiions nos habitudes pour moins en consommer. Les solutions sont simples, accessibles à tous et ont une grande portée!

D’abord, on peut se procurer des sacs en tissus pour faire nos emplettes, quelles qu’elles soient. De nombreux commerces en vendent désormais et ce dans toutes les gammes de prix et de style. On évalue qu’un sac réutilisable réduit notre consommation d’environ 6 sacs de plastique par semaine, 24 par mois et 288 par année!

Pour les ordures ménagères, on peut choisir les sacs compostables qui se décomposent rapidement sans contaminer le sol, les cours d’eau et les nappes phréatiques puisqu’ils sont faits à partir d’amidon de maïs ou de pomme de terre.

Pour d’autres conseils sur tous les types de sacs que l’on trouve sur le marché, consultez notre guide Les sacs de plastique : comment s’y retrouver?.


Crédits photos:

-Sacs d’épicerie en plastique http://an.capacadie.com/system/files/articles/51714/14a_sacs%20.jpg

-Tortue mangeant un sac de plastique http://img101.imageshack.us/img101/2606/turtlexh6.jpg

-Sac de plastique dans arbre http://sandrominimo.blog.tdg.ch/media/00/01/1600825136.jpg


Sources :

Bagel by night (29 juillet 2009). Un peu de conscience environnementale : Le grand amas de plastique du Pacifique, Le bagel blog, entrée du 29/07/209, http://lebagelblog.wordpress.com [En ligne]. (http://lebagelblog.wordpress.com/2009/07/29/un-peu-de-conscience-environnementale-le-grand-amas-de-plastique-du-pacifique/) Page consultée le 12 juillet 2010.

ROACH, J. (2008). Plastic-Bag Bans Gaining Momentum Around the World, National Geographic, édition du 04/04/2008, http://news.nationalgeographic.com [En ligne]. (http://news.nationalgeographic.com/news/2008/04/080404-plastic-bags.html) Page consultée le 13 juillet 2010.

John Abbott College Activists (2008). Projet d’interdiction des sacs en plastique à Sainte-Anne-de-Bellevue, http://www.aqpere.qc.ca [En ligne]. www.aqpere.qc.ca/...projets/SACS%20EN%20PLASTIQUE.pdf

Taillefer, S. et Gervais, H. (2007). Avis sur les sacs d’emplettes : évaluation de leur impact environnemental. www.recyc-quebec.gouv.qc.ca/client/fr/accueil.asp [En ligne]. (http://www.recyc-quebec.gouv.qc.ca/Upload/Publications/MICI/Avis-SacsEmplettes-RQ-2007.pdf) Page consultée le 2 juillet 2010.

Commission de coopération environnementale de l’Amérique du Nord. Le DDT n’est plus utilisé en Amérique du Nord, http://www.cec.org [En ligne]. http://www.cec.org/Storage/50/4286_DDT_fr.pdf

Commission de coopération environnementale de l’Amérique du Nord. Les biphényles polychlorés, http://www.cec.org [En ligne]. http://www.cec.org/Storage/50/4301_PCBs_fr.pdf

Les sacs de plastique : comment s’y retrouver?

Les sacs de plastique ont mille et un usages et sont omniprésents dans notre quotidien : des ordures ménagères aux feuilles d’automne en passant par l’épicerie et les boutiques de toutes sortes, près de 2 milliards de sacs de plastique seraient distribués annuellement au Québec[1].

Depuis quelques temps déjà, on retrouve sur le marché toute une gamme de sacs de plastique dits écologiques : compostables, biodégradables, etc. Les compositions chimiques se multiplient dans ce domaine et les oui dires d’autant plus! Voici donc un petit guide afin de vous aider dans le choix de vos achats de sacs, mais avant, quelques définitions!

Biodégradation : « Décomposition d’un produit par l’action de micro-organismes (bactéries, champignons, etc.) présents dans le milieu. » (Le Petit Larousse Illustré, 2005)

Composte : « Mélange fermenté de résidus organiques et minéraux utilisé pour enrichir les terres agricoles. » (Le Petit Larousse Illustré, 2005)

Polyéthylène : « Variété de matière plastique obtenue par polymérisation de l’éthylène (hydrocarbure gazeux incolore). » (mediadico.com)

Recyclage : « […] récupération de certains objets parmi les matières résiduelles. Les papiers et cartons, les plastiques, les métaux et le verre sont triés et traités industriellement avant d'être réintroduits dans le cycle de la production d'objets de consommation courante. » (Ville de Montréal)

Les sacs compostables

Ceux-ci sont faits à base d’amidon de maïs ou de pomme de terre et ne contiennent pas de polyéthylène ; ils peuvent donc être mélangés au compost destiné aux potagers.

On ne peut toutefois pas les recycler puisque le fait qu’ils soient chimiquement conçus pour se détériorer rapidement vient contaminer la qualité du plastique recyclé et donc diminuer sa valeur économique.

Les sacs biodégradables (ou oxo-biodégradables)

Ils sont faits de polyéthylène dans lequel on introduit un additif qui permet de le dégrader en quelques semaines sous l'action de la chaleur et des oxydants chimiques présents dans les sites d'enfouissement. Ils prennent entre 90 et 120 pour se dégrader.

On ne doit pas les composter car ils peuvent contenir des molécules toxiques indésirables (dérivés du pétrole) dans une terre destinée à la culture d’aliments.

Comme pour les sacs compostables, la composition chimique de ces sacs fait en sorte qu’ils sont non recyclables puisqu’ils provoquent le vieillissement accéléré du plastique recyclé. Une exception existe toutefois : les sacs de marque EPI peuvent être recyclés grâce à l’additif TDPA (Totally Degradable Plastic Additive).

En résumé, le choix du sac dépend de l’usage que vous voulez en faire.

Pour un sac de poubelle, le mieux serait d’opter pour le sac compostable puisqu’il n’est pas toxique et que sa décomposition est relativement rapide. De nombreux dépotoirs voient leur système de drainage bloqué par les sacs de plastique qui prennent au minimum 100 ans pour se décomposer ; ces blocages causent parfois des inondations et donc des déversements de lixivia (jus de poubelle), liquide hautement toxique.

Pour le recyclage, si vous ne pouvez pas utiliser un bac, choisissez le sac traditionnel ou oxo-biodégradable EPI puisqu’ils sont recyclables.

Pour le compostage, si vous n’avez pas votre propre composteur et que la collecte municipale ne se fait pas dans des bacs, utilisez des sacs compostables puisqu’ils sont non toxiques et pourront donc être mélangés sans danger à la terre de culture.

Soyez certains de bien connaître les règlements municipaux de votre ville concernant le service de collecte et les types de sacs acceptés.

Certes, le meilleur sac de plastique est celui que vous n’utiliserez pas. Les sacs traditionnels et biodégradables contiennent des produits dérivés du pétrole ; la fabrication (énergie) ainsi que la livraison de tous les sacs de plastique, compostables, biodégradables et traditionnels confondus, dépendent du pétrole. De plus, dans un contexte mondial où les terres arables sont de plus en plus réduites mais où la population augmente, on peut questionner le fait de dévouer de grandes surfaces de terres arables pour produire des monocultures de maïs ou de pommes de terres qui n’iront pas dans les assiettes des gens mais dans la production de sacs biodégradables. Sans mentionner que les monocultures contribuent à détériorer la biodiversité…

Enfin, en optant pour des sacs réutilisables et en réduisant la quantité de matières que l’on jette à la poubelle, on réduit notre dépendance au pétrole ainsi que notre empreinte écologique.


Crédits photos:

-Dames et leurs emplettes http://www.economiesolidaire.com/wp-content/uploads/2008/01/chine-sac-plastique.jpg

-Sac compostable Bio Baghttp://www.airdeterre.com/images/pages/2008/09/sac_compostable.jpg

-Sac biodégradable ''Ce sac est 100% dégradable'' http://www.dechetcom.com/infos/image/sac_fragmentable.jpg

-Sac de coton réutilisable ''Part of the solution'' http://www.ledetracteur.com/wp-content/telechargements/2009/12/sac-reutilisable.jpg


Sources :

Francoeur, L-G. (2007). Et si les bons vieux sacs de plastique étaient plus écologiques ?. Le Devoir, éd. du 15/11/2007 www.ledevoir.com/ [En ligne]. (http://www.ledevoir.com/environnement/164489/et-si-les-bons-vieux-sacs-de-plastique-etaient-les-plus-ecologiques) Page consultée le 30 juin 2010.

Taillefer, S. et Gervais, H. (2007). Avis sur les sacs d’emplettes : évaluation de leur impact environnemental. www.recyc-quebec.gouv.qc.ca/client/fr/accueil.asp [En ligne]. (http://www.recyc-quebec.gouv.qc.ca/Upload/Publications/MICI/Avis-SacsEmplettes-RQ-2007.pdf) Page consultée le 2 juillet 2010.

VILLE DE MONTRÉAL. L’environnement à Montréal : Matières résiduelles.ville.montreal.qc.ca [En ligne]. (ville.montreal.qc.ca/portal/page?_pageid=916,3922488&_dad=portal&_schema=PORTAL) Page consultée le 2 juillet 2010.


[1] Taillefer, S. et Gervais, H. (2007). Avis sur les sacs d’emplettes : évaluation de leur impact environnemental. www.recyc-quebec.gouv.qc.ca/client/fr/accueil.asp [En ligne]. (http://www.recyc-quebec.gouv.qc.ca/Upload/Publications/MICI/Avis-SacsEmplettes-RQ-2007.pdf) Page consultée le 2 juillet 2010.

lundi 5 juillet 2010

Activité de nettoyage le samedi 10 juillet à l'écluse de la Côte-Saint-Paul

Nous vous revenons enfin après un mois de juin bien rempli! Si nous avons été plutôt inactifs sur le blogue ces derniers temps, c'est que nous avons été très productifs sur le terrain! En effet, grâce à l'aide de plusieurs groupes de bénévoles, nous avons pu réaliser 4 activités de nettoyage et notre première plantation d'arbres.

Le projet Le canal Lachine prend son envol roule maintenant à plein régime. Jusqu’à présent, nous avons réalisé 6 activités de nettoyage des berges au cours desquelles nous avons ramassés 450 kg de déchets de toutes sortes ; nous avons aussi fait notre première plantation d’arbres que je vous invite à découvrir à la halte Lasalle !

Toujours dans le cadre de notre projet, nous réaliserons une 7e activité de nettoyage ce samedi 10 juillet à partir de l’écluse de la Côte-Saint-Paul vers le pont Monk. L’activité débutera à 9 h et se terminera vers 12 h. Petits et grands sont invités à participer, que ce soit pour une heure ou toute la matinée ! L’aide de chacun est grandement appréciée et fait une différence le long du canal. Les usagers sont d’ailleurs très reconnaissants et notre présence attire l’attention. Peu à peu, nous améliorons la qualité de l’habitat et conscientisons les usagers à l’importance de bien disposer de leurs déchets.

Si vous comptez participer à notre activité, nous vous conseillons de porter des souliers fermés, un chapeau, de la crème solaire et à apporter avec vous une gourde d’eau. Vous éviterez ainsi toute blessure, coup de chaleur ou coup de soleil ! Nous distribuerons gants, sacs et pics et une collation sera servie.

Pour toute question ou information par rapport à nos prochaines activités, appelez-nous ou écrivez-nous!

Au plaisir de vous y voir!

Crédit photo: Ariane Thompson, 2010