Le Canal Lachine prend son Envol

Le Canal Lachine prend son Envol

lundi 25 octobre 2010

Rétrospective de la saison 2010


Comme vous l'indique le titre, la deuxième édition du Canal Lachine prend son envol est maintenant terminée. Il est donc temps pour nous de vous dévoiler les résultats chiffrés du projet pour 2010!


Deux plantations ont été réalisées avec l'aide de bénévoles de chez Morgan Stanley, Price Waterhouse Coopers et Pro-Vert Sud-Ouest. Ce sont désormais 132 végétaux indigènes qui ont été plantés et qui offrent refuge et ravitaillement pour les oiseaux et les insectes pollinisateurs. Ces arbres, arbustes et vivaces aident aussi à élargir la biodiversité écologique sur les berges du canal et à améliorer l'environnement du Sud-Ouest en absorbant la poussière et le CO2.


En seize corvées de nettoyage des berges, 629 kg de déchets ont été ramassés et si l'on inclue les corvées de Canal Bleu, cela fait 762 kg! Les articles prédominants retrouvés sont en première place le tabac (4677), en deuxième place les emballages de nourriture (1947) et en troisième place le polystyrène (1753) qui inclue le styromousse et le plastique #6. De telles données nous indiquent quels types d'interventions peuvent être entreprises par les gestionnaires des lieux mais aussi par des organismes comme Pro-Vert Sud-Ouest en terme de sensibilisation environnementale. On peut aussi penser à tout le bien que le retrait de ces déchets de l'environnement fera à ce dernier.


J'aimerais remercier tous les gens qui nous sont venus en aide lors de nos activités. Nous n'aurions pas pu en faire autant sans eux! La récolte de déchets exige patience et même persévérance! Le plus nous sommes, le plus nous pouvons récolter de déchets et sur de plus grandes distances. La plantation de végétaux peut sembler facile lorsque nous n'avons qu'une plante à mettre en terre mais si vous devez répéter la tâche plus d'une fois dans une terre parfois rocheuse qu'il faut d'abord détourber, vous en ressentirez les implications le lendemain dans vos muscles!


Je tiens aussi à remercier nos généreux contributeurs pour leur support financier, matériel, technique et terrain: Pro-Vert Sud-Ouest, le Comité ZIP Ville-Marie, Price Waterhouse Coopers, H2O Aventures, Soverdi et l'Agence Parcs Canada.


L'année prochaine, nous espérons explorer de nouveaux volets dont le contrôle des plantes exotiques envahissantes. Joignez-vous à nous!

jeudi 9 septembre 2010

Les plantes envahissantes: le phragmite commun

Son nom ne vous dit peut-être rien, mais vous l'avez sûrement déjà vu, que ce soit le long du canal Lachine, d'une autoroute du sud du Québec ou de terres nouvellement défrichées. Le phragmite commun, ou roseau commun, est l'une des espèces végétales s'étant le plus propagées dans la province au cours des dernières années. Le phénomène inquiète les biologistes et dérange les agriculteurs. De quoi s'agit-il exactement?

Description

Cette grande plante forme de denses colonies dans les milieux humides (marais, berges, lacs, fossés le long des autoroutes) dont la tige dressée peut atteindre de 1,5 à 2,5m de hauteur. L'inflorescence est une grande pannicule plumeuse dont la couleur varie du jaune verdâtre au rouge brunâtre. La reproduction se fait de 2 manières:
  • sexuée, par la dissémination des graines;
  • végétative, par la propagation de rhizomes* et de stolons**.

On retrouve le roseau commun sur tous les continents à l'exception de l'Antarctique. S'il est présent depuis 3000 ans en Amérique du Nord, ce n'est que depuis la fin des années 1950 qu'il a pris une expansion remarquable dans le sud-ouest du Québec. Par exemple, aux îles de Boucherville, sa progression a été fulgurante. Absente de la région en 1970, cette plante occupe maintenant près de 250 000 m2 et semble toujours en expansion. (1) C'est un génotype européen, donc exotique, introduit au cours des derniers siècles, qui cause cependant problème, en plus des perturbations des milieux naturels telles que le dragage, l'excavation, l'aménagement, etc. En effet, les sols remués sont le lieu idéal de la propagation du phragmite.

Impacts de la propagation

Flore

Les zones envahies par le phragmite commun sont souvent denses et impénétrables. Les multiples moyens de reproduction lui permettent de se reproduire en moyenne 3 fois plus vite que la végétation indigène. Il s'adapte facilement aux périodes d'inondation et d'assèchement tout en tolérant de grands écarts de température. Avec le temps, il modifie l'hydrologie des sols par évapotranspiration*** et parce qu'il forme une épaisse litière au sol qui est 3 fois plus épaisse que celle de la végétation indigène, recouvrant ainsi l'eau et empêchant la croissance d'autres végétaux. Par conséquent, cette plante très résistante, tolérante et agressive se classe parmi les espèces végétales envahissantes les plus difficiles à contrôler.


Faune

Les recherches ne peuvent pour l'instant pas statuer sur les impacts subis par la faune. Cependant, en se basant sur certaines observations, l'accumulation de la litière de phragmite et l'importante densité des rhizomes empêcherait les poissons de se déplacer dans les zones affectées. À preuve, le grand brochet fraierait 3 fois moins dans les marais envahis par le phragmite. À long terme, de plus en plus d'espace sera occupé par le phragmite, réduisant ainsi l'espace de frayage des poissons. Il en est de même pour les espèces d'oiseaux qui ont besoin d'eau pour nicher. L'unique intérêt que présente le phragmite pour la faune est l'abri, le seul qui soit en début de saison printanière. Autrement, quelques espèces de mammifères comme le rat musqué en mangent les rhizomes.

Solutions en matière de gestion et de prévention

Au Canada, l'utilisation d'herbicides est proscrite, ce qui pousse la recherche de solutions écologiques. Vu l'agressivité de la plante, la plantation ou la semence d'espèces indigènes près des sites de phragmite est insuffisante. Il faut plutôt excaver la zone de façon à en retirer tous les rhizomes et évacuer la matière excavée vers un site d'enfouissement ou, le cas échéant, une zone déjà envahie de phragmite. L'intervention doit se faire avant le mois d'août lorsqu'ont lieu la formation des graines et la germination. Puis, la zone excavée doit aussitôt être ensemencée ou plantée d'arbres ou d'arbustes. Une bande arbustive, aussi mince soit-elle, empêcherait le phragmite de s'étendre car l'ombre et la barrière physique créées suffisent à empêcher la progression des rhizomes et des stolons. Une autre technique, présentement testée, consiste à recouvrir d'une épaisse toile opaque les zones excavées et d'y semer un mélange optimal de graines de plantes indigènes pour inhiber la croissance du phragmite.

Définitions
*Rhyzome: Partie souterraine ou subaquatique de la tige qui contribue à la fixation de la plante dans le sol qui, en s'enfonçant dans le sol et en se ramifiant, permet la multiplication de la plante. **Stolon: Organe végétal constitué d'une tige aérienne qui pousse au niveau du sol et qui, au niveau des nœuds, donne naissance à une nouvelle plante. Lorsque la nouvelle plantule est autonome, le stolon meurt. ***Évapotranspiration: L'eau perdue dans l'air à partir à la fois de la surface du sol et des plantes.

Sources

BRILLANT, R. ET DUMONTIER, M. (30 janvier 2010). La semaine verte : Une menace, le roseau phragmite?, http://www.radio-canada.ca/ [En ligne]. http://www.radio-canada.ca/audio-video/pop.shtml#urlMedia=http://www.radio-canada.ca/Medianet/2010/RDI2/LaSemaineVerte201001301801_1.asx Page consultée le 8 septembre 2010.

Godmaire, H. et Côté, S. (2006). Connaissez-vous cette espèce exotique envahissante ? Le roseau commun. http://www.nature-action.qc.ca/ [En ligne].http://www.nature-action.qc.ca/nature_action/pdf/Evee/Roseau%20commun.pdf

LAVOIE, C. (Juin 2008). Envahissement du roseau commun le long des corridors routiers : état de situation, causes et gestion, Études et recherches en transport pour le Ministère des transports du Québec, Gouvernement du Québec. http://www.mtq.gouv.qc.ca/ [En ligne]. http://www.mtq.gouv.qc.ca/portal/page/portal/Librairie/Publications/fr/ministere/recherche/etudes/rtq0802.pdf

Ministère de l’Agriculture, Pêcheries et Alimentation du Québec (2009). Gestion des mauvaises herbes : Phragmite commun. http://www.mapaq.gouv.qc.ca/ [En ligne]. http://www.mapaq.gouv.qc.ca/Fr/Productions/Protectiondescultures/mauvaisesherbes/fichesmauvaiseherbes/PhragmiteCommun.htm Page consultée le 19 juillet 2010.

Crédit photo: Jacques Brisson

Le Grand Nettoyage des rivages canadiens


Voici un petit message pour vous faire part d'une initiative de l'aquarium de Vancouver devenue un programme national, le Grand Nettoyage des rivages canadiens. Il a pour but d'inciter la population locale de tous les coins du pays à agir face à la santé de ses rivages en les invitant à organiser, annuellement, une grande corvée de nettoyage des berges près de chez elle.

Cette année, on invite la population à organiser ce genre d'événement dans la semaine du 18 au 25 septembre. À Montréal, une corvée aura lieu au Parc Angrignon, samedi le 18 septembre, de 9h30 à midi. On attend déjà près de 200 personnes, je vous invite donc à vous joindre à la fête!

Les corvées de nettoyage sont le lieux de découvertes de toutes sortes, tant de déchets inhabituels que de beautés naturelles! Elles permettent de se familiariser avec les habitats naturels qui nous entourent et d'en apprécier davantage la valeur au quotidien.

Pour plus de renseignements sur le Grand Nettoyage des rivages canadiens, visitez le site:
http://shorelinecleanup.ca/fr.

jeudi 26 août 2010

Activités en septembre

Vue aérienne du canal de Lachine, Société du Vieux-Port de Montréal Inc.

Nous voilà à la rentrée des classes ou de retour au travail, bref, c’est la fin des vacances estivales ! Ce faisant, nous avons choisi d’organiser quelques activités de nettoyage des berges en soirée puisque les fins de semaine deviennent à ce temps-ci de l’année très précieuses ! Les dates sont les suivantes :

· Jeudi 9 septembre de 17h30 à 20h00, à l’île Monk (http://maps.google.ca/maps?hl=fr&q=%C3%AEle+monk,+lachine&ie=UTF8&hq=&hnear=Boulevard+Monk,+Montr%C3%A9al,+Communaut%C3%A9-Urbaine-de-Montr%C3%A9al,+Qu%C3%A9bec&ll=45.431068,-73.670921&spn=0.002496,0.007725&t=h&z=18)

· Mercredi 29 septembre de 17h30 à 20h00 à la passerelle Sir-Georges-Étienne-Cartier (http://maps.google.ca/maps?hl=fr&q=%C3%AEle+monk,+lachine&ie=UTF8&hq=&hnear=Boulevard+Monk,+Montr%C3%A9al,+Communaut%C3%A9-Urbaine-de-Montr%C3%A9al,+Qu%C3%A9bec&ll=45.47235,-73.581415&spn=0.002494,0.007725&t=h&z=18)

Pour toute information (comment se rendre aux sites, les activités en octobre, etc.) ou pour nous confirmer votre présence à l’une (ou aux 2 !) des activités, vous pouvez nous appeler ou nous écrire par courriel. Pour l’activité du 9 septembre à l’île Monk, nous pouvons embarquer quelques personnes dans notre voiture, sinon consultez le site de la www.stm.info pour connaître la ligne d’autobus la plus convenable pour vous.

Nous apprécions beaucoup votre contribution à notre projet et sommes heureux de tout le temps que vous êtes en mesure de nous accorder, qu'il s'agisse d'une heure ou de 3!

mardi 24 août 2010

Les déchets au fil de l'eau: des répercussions à grande échelle et à long terme

Pour certains, il semble facile de se convaincre qu'une fois un objet hors de sa vue, il n'existe plus. Malheureusement, les gens qui jettent allègrement des déchets dans la nature devraient savoir que les choses ne sont pas aussi simples! Voici donc les possibilités qui attendent les déchets que l'on rejette directement dans l'environnement, tout particulièrement ceux qui se retrouvent dans les cours d'eau, comme le canal de Lachine. Je vous promet qu'il sera difficile d'oublier les déchets vagabonds à la suite de cet article!

1. Des risques pour la santé

Il y a 2 principales façons pour un déchet de nuire à la santé des plantes, des animaux et des hommes: la première se fait par bioaccumulation et la deuxième, par ingestion/restrainte physique.


D'abord, les déchets peuvent contenir des composantes toxiques qui se retrouvent dans l'environnement et se propagent jusqu'à nous par la chaîne alimentaire. Il s'agit du principe de bioaccumulation qui se définit comme suit:

Accumulation progressive d’une substance spécifique dans le corps d’un organisme vivant. Les substances bioaccumulatives peuvent provenir de diverses sources (air, eau, sol), sont généralement solubles dans les matières grasses (chez les animaux et l’homme, c’est dans les matières adipeuses qu’elles s’accumulent) et ne se décomposent pas dans l’organisme. La bioaccumulation augmente de manière exponentielle du bas vers le haut de la chaîne alimentaire.

Cela signifie qu'à long terme , les polluants qui demeurent dans l’environnement affectent la santé des organismes vivants et plus particulièrement des carnivores. Un exemple courant est celui du thon qu'il est déconseillé de manger en trop grande quantité puisqu'il est contaminé au mercure.

Les déchets représentent également un danger s'ils sont ingérés par les animaux, qui les confondent avec des 'aliments' de leur régime alimentaire. 111 des 312 espèces d’oiseaux marins, soit 36%, confondent le plastique avec leurs proies et l’ingèrent; les tortues méprennent les sacs de plastique pour des méduses.

Une fois ingéré, le plastique reste pris dans le système digestif des animaux car il n’est pas digestible. Très souvent, il bloque le système digestif, faisant en sorte que les animaux en meurent de faim. Mais ce n’est pas terminé! Une fois la carcasse de l’animal décomposée, le plastique est toujours intacte et continue de poser un risque à la vie animale.


La faune marine peut rester coincée dans des déchets. À court terme, cela peut empêcher l’animal de poursuivre ses activités de façon normale mais à long terme, ça fera obstacle à sa croissance et pourra entraîner sa mort. De nombreuses tortues ont été retrouvées dans un état semblable à celle que l'on peut voir ci-haut. Étant petites, elles sont restées prises dans un anneau de bouchon de bouteille de plastique et, à l'instar des corsets du Moyen-Âge, ont grandies, déformées.

2. Perte de biodiversité
La biodiversité, c’est :

La variabilité des organismes vivants de toute origine, y compris, entre autres, les écosystèmesterrestres, marins et autres écosystèmes aquatiques et les complexes écologiques dont ils font partie ; cela comprend la diversité au sein des espèces, entre les espèces ainsi que celle des écosystèmes.

Un des principaux effets de la pollution est de modifier l’habitat naturel, faisant en sorte qu’il ne répond plus à tous les besoins vitaux d’une espèce. Certains polluants agissent directement sur le biote (organisme vivant), le tuant, l’affaiblissant ou l’empêchant de remplir ses fonctions biologiques essentielles (alimentation, reproduction, etc.).

La pollution désigne l’ajout de substances généralement absentes ou présentes en concentrations beaucoup plus faibles, et peut être attribuable aux éléments suivants :

  • le rejet de substances toxiques
  • la contamination bactérienne
  • l’accumulation d’éléments nutritifs


Si ce genre de pollution est surtout due aux activités industrielles et agricoles, les déchets domestiques, comme les produits ménagers, contribuent aussi au problème. Heureusement, on retrouve de plus en plus de produits nettoyants faits à base d'ingrédients naturels (ex. plantes) et sans phosphate, sans chlore, etc. Et si le pouvoir de citoyen est limité quant aux lois régissant la pollution industrielle, le pouvoir d'achat permet au consommateur de boycotter une compagnie qui ne respecterait pas l'environnement. Les compagnies vouent beaucoup à leur image et sont prêtes à modifier une partie de leurs produits ou leurs procédés industriels pour faire la paix avec l'opinion publique (qui a un impact sur sa cote en bourse!).

3. L'interrelation des cours d'eau

Comment un déchet jeté dans le canal Lachine peut-il se retrouver dans l'océan Atlantique? Le principe des bassins versants nous donne un indice!


Le bassin versant:

C'est l'ensemble du territoire géographique dont toutes les eaux pluviales, de ruissellement ou d'infiltration s'écoulent par gravité vers un même cours d'eau.

Au Québec, le bassin versant du fleuve Saint-Laurent couvre près du 1/3 du territoire provincial et s'étend vers l'Ontario et les États-Unis autour des Grands Lacs. Des centaines de rivières se versent dans le fleuve qui débouche dans le Golfe du Saint-Laurent qui lui rejoint l'océan Atlantique.

À l'échelle de la planète, presque tous les cours d'eau sont reliés de cette même façon. C'est ainsi qu'une bouteille jetée dans le canal de Lachine pourrait se retrouver dans l'océan Atlantique, et de même pour les polluants de toutes sortes (industriels, agricoles, domestiques).

Des ''continents de'' déchets

Une fois dans l’océan, les déchets sont entraînés par les courants marins et les vents. Dans chaque océan, on trouve une zone de convergence des courants qui fait en sorte que les déchets s’y concentrent. Ces concentrations de déchets ont été surnommées ‘continents’ de déchets puisqu’elles s’étendent parfois sur plusieurs kilomètres. En réalité, de par leur décomposition, ces ‘continents’ prennent plutôt des allures de soupe toxique.

Et voilà comment la pollution de l'un devient le problème des autres! Un simple geste de négligence, reproduit à l'ensemble de la planète par des centaines de millions de personnes, ont les résultats que nous venons d'étaler. Comme quoi il en faudrait si peu de chacun et chacune pour une planète en meilleure santé!

Sources:

Commission de protection des Eaux, du Patrimoine, de l’Environnement, du Sous-sol et des Chiroptères (2007). Qu’est-ce que le «bassin versant» d’un cours d’eau?, http://www.cpepesc.org/Qu-est-ce-que-le-bassin-versant-d.html [En ligne]. http://www.cpepesc.org Page consultée le 19 août 2010.

GreenFacts : Faits sur la santé et l’environnement : Glossaire (2009). http://www.greenfacts.org/fr/ [En ligne]. http://www.greenfacts.org/fr/glossaire/abc/bioaccumulation.htm Page consultée le 18 août 2010.

Intelligence verte : Écologie et développement durable : Dictionnaire du bio (2010). Bioaccumulation, http://www.intelligenceverte.org/ [En ligne]. http://www.intelligenceverte.org/bioaccumulation-g.asp Page consultée le 18 août 2010.

KÖNIG, C. (2010). L’eau est-elle encore bleue ? http://www.futura-sciences.com/fr/ [En ligne]. http://www.futura-sciences.com/fr/doc/t/developpement-durable/d/leau-est-elle-encore-bleue_618/c3/221/p6/ Page consultée le 18 août 2010.

WATSON, P. (2006). The Plastic Sea, http://thetyee.ca/Views/2006/07/26/PlasticSea/ [En ligne]. http://thetyee.ca Page consultée le 18 août 2010.

Crédits photos, images et schémas:

1. Flat-rock.org (2010). ‘Bioaccummulation’ catalog, http://www.flat-rock.org/seyretfiles/?q=Bioaccumulation&images [En ligne]. http://www.flat-rock.org Page consultée le 17 août 2010.

2. LOWER, S. (2009). Polymers and plastics : an introduction, http://www.chem1.com/acad/webtext/states/polymers.html [En ligne]. http://www.chem1.com Page consultée le 17 août 2010.

3. Veilleur de jour (2009). Ces albatros morts d’avoir trop mangé de plastiques, http://veilleur.blog.lemonde.fr/2009/11/03/ces-albatros-morts-davoir-mange-trop-de-plastiques/ [En ligne]. http://veilleur.blog.lemonde.fr Page consultée le 17 août 2010.

4. CANCALOSI, J. (2009). Portland Ban the Bag, http://action.surfrider.org/p/dia/action/public/?action_KEY=1941 [En ligne]. http://action.surfrider.org Page consultée le 17 août 2010.

5. MONTAIGNE, F. (2007). Global fisheries crisis, http://ngm.nationalgeographic.com/2007/04/global-fisheries-crisis/montaigne-text [En ligne]. http://ngm.nationalgeographic.com Page consultée le 20 août 2010.

6. Jeff (2010). This is why you need to dispose of plastic properly, http://www.dailyrandom.com/tag/turtles/ [En ligne]. http://dailyrandom.com Page consultée le 20 août 2010.

7. Éducation à l’environnement (2010). L’océan, http://environnement.ecoles.free.fr/dossier_pedagogique_environnement_ocean.htm [En ligne]. http://environnement.ecoles.free.fr Page consultée le 18 août 2010.

8. Scipeeps.com (2009). The effects of pollution, http://scipeeps.com/ [En ligne]. Page consultée le 18 août 2010.

9. KIEFFER, M. (2006). Pollution industrielle, http://naturendanger.canalblog.com/albums/pollutions_et_consequences/photos/3195785-pollution_industrielle.html [En ligne]. http://naturendanger.canalblog.com Page consultée le 18 août 2010.

10. Commission de protection des Eaux, du Patrimoine, de l’Environnement, du Sous-sol et des Chiroptères (2007). Qu’est-ce que le «bassin versant» d’un cours d’eau?, http://www.cpepesc.org/Qu-est-ce-que-le-bassin-versant-d.html [En ligne]. http://www.cpepesc.org Page consultée le 19 août 2010.

11. BACK, F. (1995). Le fleuve aux grandes eaux, Les Éditions Québec-Amérique et la Société Radio-Canada, Montréal, 1995, 118pp.

12. JEAVANS, C. (2008). Mid-ocean dinner date saves rower, http://news.bbc.co.uk/2/hi/americas/7571663.stm [En ligne]. http://news.bbc.co.uk Page consultée le 18 août 2010.

13. The World (2009). Great Pacific Garbage Patch, http://www.theworld.org/2009/08/21/great-pacific-garbage-patch/ [En ligne]. http://www.theworld.org Page consultée le 18 août 2010.

14. Sail-world.com (2010). Giant Floating Garbage Patch – confirmed in the Atlantic too., http://www.sail-world.com/Cruising/international/Giant-Floating-Garbage-Patch---confirmed-in-the-Atlantic-too./66835 [En ligne]. http://www.sail-world.com Page consultée le 20 août 2010.

lundi 23 août 2010

Activité de nettoyage le samedi 28 août à Lachine


Comme le temps passe vite: c'est déjà la fin de l'été! Le fond de l'air semble se rafraîchir, les fournitures scolaires ont réapparues dans les vitrines des boutiques et les feuilles de certaines plantes ont commencé à changer de couleur. Le projet aussi voit la fin de sa deuxième saison approcher, soit à la fin du mois d'octobre.

C'est le temps de donner un dernier effort avant que le froid ne s'installe! Laissons le canal tout propre pour l'hiver pour que les poissons et les nombreux oiseaux qui y vivent s'en portent mieux jusqu'au printemps prochain!

Joignez-vous donc à nous lors d'une activité de nettoyage matinale ce samedi 28 août, de 9h à 12h. Nous commencerons au Centre de services aux visiteurs et nous dirigerons vers le Pont Rockfield.

Gants, pinces à déchets, sacs, eau et collation sont fournis! (Et je vous promets mes fameux biscuits à l'avoine et aux pépites de chocolat!)

Bonne semaine à tous et à toutes et bon retour à l'école à tous/toutes les étudiant-e-s!

(Ci-dessus, la plantation réalisée avec des employés de Morgan Stanley plus tôt, au mois de juin. Nous passerons justement devant samedi!)

lundi 2 août 2010

Activité de nettoyage le mercredi 4 août à l'îlot Charlevoix

Ce mercredi 4 août, entre 10h et 13h, l'équipe du projet Le Canal Lachine prend son envol et la cohorte 2010 de Katimavik seront en oeuvre à l'îlot Charlevoix pour une activité de nettoyage des berges. Le grand public est aussi invité à se joindre au groupe qui se réunira au sud de la passerelle Atwater à 10h.

Collation et eau sont fournies, tout comme les gants de travail, les pinces de jardin et les sacs pour ramasser les déchets. Le port de souliers fermés et d'un chapeau est recommandé!

Venez donc nous aider à faire du canal de Lachine un milieu de vie sain pour tous!

vendredi 16 juillet 2010

Activité de nettoyage des berges le samedi 24 juillet

Bien que le mois de juillet soit pour beaucoup le temps des vacances estivales, Le Canal Lachine prend son envol poursuit ses activités le long du canal puisque celui-ci n'est jamais en vacances! Au contraire, c'est à la période estivale que la plus grande quantité de déchets s'amassent dans le canal et sur ses berges.

C'est ainsi que nous vous invitons à vous joindre à notre groupe lors de notre prochaine activité de nettoyage des berges le samedi 24 juillet prochain, de 9h à 12h. Nous concentrerons nos efforts sur l’extrémité est du canal de Lachine, soit sur la berge sud entre l’écluse Saint-Gabriel et le bassin Peel. Ce tronçon est particulièrement affecté par l’accumulation des déchets dû à son accessibilité aux usagers du parc ainsi qu’à sa position en aval, soit où tous les déchets aboutissent, au fil des eaux.

Le point de rencontre est le suivant: Écluse Saint-Gabriel (plus précisément, à l’intersection de la piste cyclable et de la rue Des Seigneurs, du côté de la rue du Canal), à 9h00

Carte de localisation : http://maps.google.ca/maps?q=Canal+de+Lachine,+Montr%C3%A9al,+Communaut%C3%A9-Urbaine-de-Montr%C3%A9al,+Qu%C3%A9bec+H4C&ie=UTF8&hq=&hnear=Canal+de+Lachine&gl=ca&ei=Txk_TO6UKMOblgf8x6CoBw&ved=0CBwQ8gEwAA&hl=fr&cd=1&geocode=FSvEtQIdCw6d-w&split=0&sll=49.891235,-97.15369&sspn=16.71875,56.536561&ll=45.485286,-73.565899&spn=0.001247,0.003862&t=h&z=19

Petits et grands sont les bienvenus et l'aide de tous est appréciée, même si vous ne pouvez venir que pour une heure! Si vous venez, s’il-vous-plaît nous le confirmer par courriel ou téléphone pour que nous puissions prévoir le matériel nécessaire.

À ceux et celles qui profiteront des semaines de la construction pour quitter Montréal, nous vous souhaitons de belles aventures!

Crédit photo: Parcs Canada / P.-É. Cadorette / 2002

mercredi 14 juillet 2010

Ces «chers» sacs de plastique…

Les sacs de plastique sont très présents dans nos vies : nous nous en servons pour faire nos emplettes, pour apporter nos lunchs au travail, en guise de poubelle, etc. Toutefois, les sacs sont aussi très présents dans l’environnement et ce, avec des répercussions dévastatrices. Au Québec seulement, Recyc-Québec estime qu’environ 2 milliards de sacs de plastique sont distribués annuellement.

Des répercussions dans l’environnement

Les sacs de plastique commencent à polluer dès leur production puisqu'ils sont faits à partir de polyéthylène, un produit dérivé du pétrole. Les transformations faites dans les raffineries rejettent du CO2 et les usines de production de sacs nécessitent d'être alimentés en énergie, ainsi que les véhicules qui assurent la distribution des sacs un peu partout dans le monde.

Une fois utilisés, ils sont parfois recyclés, ce qui reste une meilleure option que le dépotoir. Il n’en est pas moins que «le recyclage du polyéthylène (PE) reste restreint : la relation entre le poids et le volume du PE rendent la collecte difficile et le transport coûteux; les sacs ont souvent des traces d’autres matériaux qui ont un effet négatif sur la qualité du recyclé, et il existe plusieurs sortes de PE dans le marché, ce qui rend leur séparation difficile».

Malheureusement, la plupart du temps, les sacs de plastique se retrouvent dans les dépotoirs ou dans l’environnement où ils prennent 400 ans à se décomposer. En se décomposant, leurs particules toxiques infiltrent la terre, les cours d’eau et les nappes phréatiques.

Dans l’eau, le PE attire les particules toxiques hydrophobes comme le PCB et le DDT (contaminants toxiques bioaccumulables et persistants). De plus, d’après « Nettoyons la terre », un million d’oiseaux de mer, 100 000 mammifères marins et d’innombrables poissons par an mourraient par asphyxie ou empoissonnement à la suite de l’ingestion de sacs de plastique qu’ils confondent entre autres avec des méduses et d’autres aliments. Pire encore, suite à leur mort, leurs carcasses se décomposent mais le plastique qu’ils ont ingéré est toujours intact et continue de causer la mort d’autres animaux.

Conséquences socio-économiques

La lenteur de la décomposition des sacs de plastique fait en sorte que les dépotoirs se remplissent plus vite; les systèmes de drainage peuvent aussi en être bloqués, causant des débordements de lixivia ("jus de poubelles", liquide hautement toxique) lors de chutes de pluie importantes.

La pollution visuelle affecte la qualité de vie des citoyens ainsi que l’image que les touristes se font d’un lieu. Les municipalités doivent aussi faire les frais associés au nettoyage des espaces publics; c’est ainsi que la ville de Leaf Rapids, au Manitoba, est la première ville en Amérique du Nord à avoir interdit la distribution de sacs en plastique. De nombreux autres villes et pays à travers le monde sont passés à l’action en interdisant la distribution de sacs de plastiques dans les commerces :

  • Le 1er juin 2008, la Chine interdisant la distribution des sacs de plastique les plus minces et imposait une taxe sur les autres types.
  • Taiwan taxe les sacs de plastique, tous types confondus.
  • Les villes de Dhaka, Bangladesh et Mumbai, en Inde, les ont interdits afin de prévenir des inondations dues aux systèmes de drainage bloqués durant la mousson.
  • Les sacs de plastique minces sont bannis depuis 2003 en Afrique du sud, où on les avait autrefois surnommés "fleurs nationales"; les plus épais sont taxés.
  • L’Érythrée, le Kenya, la Somalie, l’Ouganda et le Rwanda ont imposé des mesures similaires.
  • En 1994, le Danemark a imposé une taxe de 22DK (4.50$) pour chaque kilo de sacs en plastique distribué par les magasins. Cette taxe est payée par les consommateurs de façon indirecte.
  • En 2002, l’Irlande a imposé une taxe de 15 cents d’euro sur chaque sac en plastique distribué dans les magasins. Le prix est payé par l’acheteur. Le nombre de sacs distribués a été réduit de 90%, et le gouvernement a obtenu des revenus de plusieurs millions d’euros par an qui sont destinés à financer plusieurs projets environnementaux.
  • Le 1 janvier 2008, Huntington est devenue la première ville québécoise à interdire leur utilisation.

Alternatives

Bien que les sacs de plastique puissent nous sembler indispensables, il est urgent que nous modifiions nos habitudes pour moins en consommer. Les solutions sont simples, accessibles à tous et ont une grande portée!

D’abord, on peut se procurer des sacs en tissus pour faire nos emplettes, quelles qu’elles soient. De nombreux commerces en vendent désormais et ce dans toutes les gammes de prix et de style. On évalue qu’un sac réutilisable réduit notre consommation d’environ 6 sacs de plastique par semaine, 24 par mois et 288 par année!

Pour les ordures ménagères, on peut choisir les sacs compostables qui se décomposent rapidement sans contaminer le sol, les cours d’eau et les nappes phréatiques puisqu’ils sont faits à partir d’amidon de maïs ou de pomme de terre.

Pour d’autres conseils sur tous les types de sacs que l’on trouve sur le marché, consultez notre guide Les sacs de plastique : comment s’y retrouver?.


Crédits photos:

-Sacs d’épicerie en plastique http://an.capacadie.com/system/files/articles/51714/14a_sacs%20.jpg

-Tortue mangeant un sac de plastique http://img101.imageshack.us/img101/2606/turtlexh6.jpg

-Sac de plastique dans arbre http://sandrominimo.blog.tdg.ch/media/00/01/1600825136.jpg


Sources :

Bagel by night (29 juillet 2009). Un peu de conscience environnementale : Le grand amas de plastique du Pacifique, Le bagel blog, entrée du 29/07/209, http://lebagelblog.wordpress.com [En ligne]. (http://lebagelblog.wordpress.com/2009/07/29/un-peu-de-conscience-environnementale-le-grand-amas-de-plastique-du-pacifique/) Page consultée le 12 juillet 2010.

ROACH, J. (2008). Plastic-Bag Bans Gaining Momentum Around the World, National Geographic, édition du 04/04/2008, http://news.nationalgeographic.com [En ligne]. (http://news.nationalgeographic.com/news/2008/04/080404-plastic-bags.html) Page consultée le 13 juillet 2010.

John Abbott College Activists (2008). Projet d’interdiction des sacs en plastique à Sainte-Anne-de-Bellevue, http://www.aqpere.qc.ca [En ligne]. www.aqpere.qc.ca/...projets/SACS%20EN%20PLASTIQUE.pdf

Taillefer, S. et Gervais, H. (2007). Avis sur les sacs d’emplettes : évaluation de leur impact environnemental. www.recyc-quebec.gouv.qc.ca/client/fr/accueil.asp [En ligne]. (http://www.recyc-quebec.gouv.qc.ca/Upload/Publications/MICI/Avis-SacsEmplettes-RQ-2007.pdf) Page consultée le 2 juillet 2010.

Commission de coopération environnementale de l’Amérique du Nord. Le DDT n’est plus utilisé en Amérique du Nord, http://www.cec.org [En ligne]. http://www.cec.org/Storage/50/4286_DDT_fr.pdf

Commission de coopération environnementale de l’Amérique du Nord. Les biphényles polychlorés, http://www.cec.org [En ligne]. http://www.cec.org/Storage/50/4301_PCBs_fr.pdf